Aller au contenu principal

Souffrez-vous de nomophobie ?

Léa Vandeputte
Par Léa Vandeputte (Journaliste Ciem)
Résumé
Vous ne pouvez pas vous passer de votre Smartphone ? Vous vous sentez anxieux à l’idée d’en être séparé ou de ne pas pouvoir vous en servir ? Vous êtes peut-être nomophobe.
Image
Souffrez-vous de nomophobie ?
Corps

Nomophobie : ce nouveau terme provient de la contraction de « no mobile phone » et de « phobia », la phobie de l’absence de téléphone portable en Français. Et ce trouble peut engendrer une forte angoisse et s’apparenter à une forme d’addiction.

 

En cause un usage trop intensif

La nomophobie est étroitement liée à notre surconsommation de téléphone. Consulter son téléphone le matin en se levant est tout de même le premier réflexe de 50 % d’entre nous*. Ainsi, près de 6 Français sur 10 se disent nomophobes avec de possibles répercussions sur la santé : troubles du sommeil ou musculosquelettiques, perte de certaines capacités cognitives et de liens sociaux, etc.

 

Tous accros ?

Si le fait de ne pas pouvoir consulter votre téléphone ou la crainte de tomber en panne de batterie vous angoisse, vous êtes peut-être accro. Dans ce cas, il peut être intéressant de questionner votre usage et de modifier vos habitudes. Commencez par de petits gestes : laissez votre smartphone dans le salon le soir avant d’aller vous coucher ou mettez-le en mode « sommeil », limitez les notifications dans vos réglages, rangez-le lorsque vous êtes à table en famille, au restaurant, en soirée, etc. Petit à petit, vous vous en détacherez et vous vous sentirez mieux. Et si ces changements ne suffisent pas, n’hésitez pas à demander de l’aide à votre médecin ou à un psychologue.

 

*Sondage de l’Observatoire santé Pro BTP et l’Institut Rafaël, publié en janvier 2024.
 


Léa Vandeputte - Journaliste Ciem
le Mardi 20 février 2024