Malade, je continue le sport ou j’arrête ?
Les vertus du sport ne sont plus à démontrer, notamment pour les personnes qui souffrent de maladies chroniques. L’activité physique fait partie intégrante de leur parcours de soins. On peut donc légitimement s’interroger sur l’intérêt de s’entraîner quand on souffre d’une pathologie aiguë. Alors est-ce une bonne ou une mauvaise idée de bouger quand on est malade ? Tout dépend de quoi on souffre.
Maintenir l’activité…
Quand on est atteint d’un des petits maux de l’hiver, comme d’un rhume, il est possible de continuer à bouger en adaptant toutefois sa pratique. Mais le sport n’aura pas d’effets, ni positif, ni négatif, sur la durée ou sur la sévérité des symptômes. Notre conseil dans ce cas est donc de maintenir son activité sans pour autant s’épuiser.
… ou se mettre au repos
En revanche, si vous avez une bronchite, une grippe, une gastro-entérite, la Covid-19 ou de la fièvre, il est conseillé de vous reposer. L’activité physique intense n’est pas recommandée pendant une infection qu’elle soit virale ou bactérienne. Le risque principal est la déshydratation. Le sport, à cause de la sudation qu’il engendre, va en effet accentuer le phénomène. Même en buvant régulièrement, vous pouvez être sujet à de la fatigue, à des vertiges ou à des maux de tête notamment. Et n’allez pas croire que faire du sport vous aidera à éliminer le virus qui vous a rendu malade ou d’éventuelles toxines : c’est une idée reçue.
Reprendre en douceur
Une fois que les symptômes ont disparu, après quelques jours de récupération et que vous vous sentez mieux, vous pouvez reprendre une activité normale. L’important ici est d’écouter son corps. Si vous êtes encore fatigué, mieux vaut attendre quelques jours supplémentaires avant d’aller s’entraîner. Un peu de patience ne nuira pas à vos futures performances sportives.
Et quand on a mal au dos ?
Quand on souffre d’une lombalgie, le premier réflexe est souvent de rester au repos. Pourtant, le mouvement n’est pas déconseillé, bien au contraire. Dans un premier temps, si la douleur est aiguë ou forte, il est préconisé de maintenir à minima ses activités quotidiennes (faire le ménage, emmener les enfants à l’école, jardiner, aller au travail…). Le fait de bouger régulièrement et progressivement permet de mobiliser ses articulations, d’étirer ses muscles et d’empêcher le mal de dos de s’installer. Une fois que l’on se sent mieux, on peut se permettre une pratique plus intense en se mettant à la randonnée ou en allant à la piscine par exemple. Toutes les activités sont bénéfiques pour se prémunir contre les récidives. Pour vous aider à choisir le sport qui vous conviendra le mieux, il est important d’être conseillé par votre médecin.
