Les médecines douces
Il existe différents types de médecines douces.
L’OSTEOPATHIE
L’ostéopathie permet de traiter les dysfonctionnements fonctionnels du corps humain par des manipulations. Selon les principes de l’ostéopathie, le corps représente une unité. Il détient la faculté de s’autoguérir. Chacune des structures du corps a une fonction. Si la structure musculo-squelettique s’altère suite à un accident, une mauvaise position ou du stress, une fonction est altérée. L’ostéopathe utilise des techniques de pression et d’élongation comme les manipulations vertébrales et parfois crâniennes. Cette méthode permet de traiter bien sûr les pathologies fonctionnelles (la sciatique, le lumbago, l’arthrose…) mais aussi les maux de tête, les vertiges, l’asthme…
L’ACUPUNCTURE
L’acupuncture, qui appartient à la médecine chinoise, est née plusieurs siècles avant Jésus-Christ. Elle se fonde sur le principe selon lequel le corps est parcouru par une énergie essentielle. Cette énergie circule le long de sentiers appelés les méridiens. Chaque méridien est associé à un organe interne. La maladie est le résultat d’un manque ou d’un excès d’énergie dans les méridiens. Les points d’acupuncture sont des points spécifiques le long des méridiens. L’examen de ces points, comme celui des pouls, de la langue, et des symptômes permettent de poser un diagnostic. L’acupuncture guérit les troubles tels que l’insomnie, la dépression, l’hypertension, les allergies, la migraine, la fatigue, ainsi que les maux de la grossesse… Les aiguilles d’acupuncture sont aujourd’hui à usage unique et doivent être jetées après chaque séance.
L’HOMEOPATHIE
L’homéopathie est le chef de file des méthodes qui recourent aux médicaments à faibles doses (biothérapie, litho thérapie, organothérapie sont des variantes). Cette thérapie est fondée sur le principe de similitude. Son principe repose essentiellement sur 2 fondements :
- la loi de similitude : ce principe veut qu’une substance provoquant un groupe de symptômes chez une personne en santé puisse guérir une personne malade chez qui se manifeste le même groupe de symptômes.
- le procédé des hautes dilutions : la théorie homéopathique allègue que la dilution d’un remède peut en potentialiser les effets curatifs.
Parmi les nombreuses indications, on peut citer : la fièvre, les angines, les otites, les problèmes dermatologiques, la toux…
LA PHYTOTHERAPIE
La phytothérapie est une méthode à base de plantes, sans doute la plus vieille médecine du monde. Depuis la nuit des temps, les plantes sont utilisées pour soigner. D’ailleurs 60% de nos médicaments sont issus du règne végétal. Les plantes contiennent des principes actifs qui exercent une action biologique directe sur l’organisme. En réalité, chacune d’elle offrirait 2 à 300 composants différents. Selon les phytothérapeutes, c’est de l’interaction entre ces différentes substances que naîtrait l’efficacité thérapeutique. Déjà, nos grands-mères vantaient l’efficacité des plantes contre les maux courants : la sauge pour les problèmes de circulation, le thym contre le rhume, le tilleul en tisane pour les insomnies…
Les plantes peuvent être utilisées sous leur forme traditionnelle, tisane ou décoction. Quant aux nouveaux conditionnements (gélules, teintures mères, micro-sphères), ils facilitent leur usage dans le cadre de nos vies modernes.