Cultiver la gentillesse est bon pour l’organisme
La gentillesse se traduit, selon les spécialistes de la psychologie positive, par le fait de porter un regard bienveillant sur les autres et de leur apporter une écoute et une aide en fonction de leurs besoins. Les personnes gentilles agissent de façon désintéressée et se montrent généreuses au quotidien. Cette forme d’empathie est parfois associée à la faiblesse ou à la naïveté. Mais faire preuve de bienveillance a des effets bénéfiques sur la santé.
Moins de stress
Selon une étude menée par des chercheurs du Dartmouth College, aux États-Unis, la bonté réduit le taux de cortisol, l’hormone du stress, de 23 %. Les gentils sont donc moins angoissés, passent de meilleures nuits et possèdent des facultés de concentration plus élevées. Ils sont également moins fatigués et récupèrent plus facilement.
La bonne humeur retrouvée
Cette qualité stimule aussi la production de sérotonine, « l’hormone du bonheur ». Ce neurotransmetteur agit sur le système nerveux central et régule l’humeur et l’émotivité. La sérotonine a des effets bénéfiques sur le sommeil ainsi que sur les troubles sexuels et alimentaires. Et, selon une étude de l’université américaine Case Western Reserve, les manifestations de gentillesse désintéressée réduisent le risque à long terme de faire une dépression.
Des douleurs atténuées
Répétée, la gentillesse booste la production d’endorphines, hormones sécrétées par le cerveau. Ces neuropeptides réduisent les sensations de douleurs en se fixant sur les récepteurs présents dans la moelle épinière et le cerveau. Ils empêchent les stimuli douloureux d’être transmis à la partie cérébrale qui gère la douleur. Les endorphines diminuent aussi l’anxiété, favorisent la relaxation et provoquent, chez certains, une forme d’euphorie.
Un cœur protégé
La gentillesse déclenche la sécrétion d’ocytocine, hormone « cardioprotectrice ». Elle protège le système cardiovasculaire en diminuant la tension artérielle. Cette hormone qualifiée « d’hormone de l’amour » a aussi d’autres vertus : selon une étude de Stanford, elle encourage le développement d’une relation de confiance avec les autres et aide à vaincre la timidité.
Des défenses immunitaires au top
Les personnes naturellement altruistes sont dotées de défenses immunitaires de meilleure qualité, car elles ont un taux de cortisol moins élevé que les autres. Or, lorsque cette hormone est sécrétée en trop grande quantité, elle diminue l’efficacité des lymphocytes T et réduit la capacité de l’organisme à se défendre contre les agresseurs extérieurs. Autant de bonnes raisons pour que cette qualité primordiale devienne une règle de vie !