L’impact du tabac chez les femmes
Chirurgien-dentiste
Tabacologue – praticienne pleine conscience
Au fil de ses années de praticien en tant que chirurgien-dentiste spécialisée dans les maladies parodontales Laurence Amsellem-Sanguignol s’est intéressée aux facteurs de risques de ces maladies et notamment le stress et le tabac afin de pouvoir accompagner ses patients dans une démarche globale de prévention et de soin.
Laurence AMSELLEM-SANGUIGNOL a suivi un DU de tabacologie, puis s’est formée à la méditation de pleine conscience appliquée à différents programmes comme le MBSR (gestion du stress), le MBRP (prévention des rechutes addictives), le MBCT (prévention de la rechute dépressive) et le MBCR (accompagnement au cancer). Elle a participé à la création du DU de pleine conscience pour les soignants à la faculté de médecine de Toulouse. Depuis 6 ans, elle pratique quotidiennement la pleine conscience, accompagne des groupes de patients en clinique, et organise des stages pour les particuliers et les entreprises.
La réduction de la consommation de tabac est un enjeu de santé publique en France qui a vu se développer de nombreuses politiques de sensibilisation.
L’usage du tabac chez les femmes était en forte progression depuis les années 1970, avant de connaître un recul ces dernières années. En effet, associé auparavant à un signe de liberté et d’élégance, l’émergence et la communication d’un mode de vie sain a remis sa consommation en question.
Cette consommation n’est pas sans risque. Le tabac présente un risque élevé de développement des maladies : cancers, maladies cardio-vasculaires… Il existe des particularités chez la femme qui augmentent ce risque, le multipliant par deux. Ces spécificités liées aux hormones sexuelles essentiellement, entraînent une vulnérabilité particulière à différents moments de la vie d’une femme comme la grossesse, la période de vie sous contraceptif et la ménopause.
Quelles sont ces particularités féminines ? Pourquoi existent-elles et comment les expliquer ? Face à l’addiction, comment le sevrage est-il assimilé chez les femmes ?
